Derrière le masque
Il y a 15 jours, je découvrais le travail des artistes Arnaud Théval (photographe), Stéphanie Migliorini (comédienne) et Sandrine Lebrun (plasticienne) à l’occasion de l’exposition « Dedans – Dehors & La prison masquée » à la Cité des Arts de Chambéry.
Lors d’ateliers, les détenus ont créé -et se sont créés- des masques. Le masque devient alors une réinvention de soi, une liberté. C’est tout du moins comme ça que je l’ai interprété.
C’était particulièrement troublant de se trouver (obligatoirement) masquée dans une expo présentant, à mon sens, des masques synonymes de renouveau.
A la sortie de l’expo, j’ai repensé à une photo que je venais de prendre quelques jours auparavant et que je vous partage aujourd’hui. Je ne savais plus quelle signification lui donner : la vieille encore plus invisibilisée que d’habitude avec ce masque ? ou au contraire, un oeil qui défie et qui dit encore plus que d’ordinaire, « je suis là, je veille et je suis, le masque ne n’imposera rien »?
Pour les Savoyards, l’expo est visible jusqu’au 17 décembre !
NB : cet article n’a pas vocation à débattre du port du masque dans le cadre de la situation sanitaire actuelle.